Depuis l’opération César en 2012 la ZAD est devenue un symbole : de la possibilité d’empêcher leurs projets nuisibles ici et ailleurs comme de celle de déployer des zones d’autonomie face au pouvoir et à l’économie marchande. Après un printemps marqué par un mouvement social bouillonnant, celles et ceux qui entendent nous gouverner vont tout faire pour que la politique ne déborde plus du cadre d’un spectacle électoral auquel plus grand monde ne croit. Nous vivons au coeur d’un désastre environnemental et social sur lequel illes prospèrent et duquel illes sont bien incapables de nous sortir. Depuis la ZAD, entre autres, grandit l’idée que l’on puisse concrètement reprendre en mains nos vies et réinventer le politique. C’est pour cette raison que son existence est aussi insupportable aux gouvernant.e.s et aussi précieuse pour d’innombrables personnes. La ZAD soulève des espoirs tenaces qui la dépassent. Que l’on se sente porté.e par cette lame de fond ou que l’on perçoive au quotidien la joyeuse solidité de ce qui s’est construit ici, il apparaît absolument impensable que la ZAD soit broyée demain sous les coups de la police et les chenilles des tractopelles. Ceci est un appel à la défendre, coûte que coûte.

Ce texte s’adresse à tout.e.s celles et ceux qui voudraient participer à la résistance sur le terrain ou de plus loin. Son objet est d’informer sur ce qui nous semble aujourd’hui crucial pour les mettre en échec, ainsi que sur l’état d’esprit dans lequel nous nous préparons. Nous vous invitons à le diffuser largement.

Risques sérieux d’attaque dans les semaines qui viennent

Depuis plusieurs jours des rumeurs d’expulsion plus ou moins imminente bruissent sur la ZAD. Nous savons que les hôtels de la région ont été réservés, plusieurs articles de presse avancent que les «forces de l’ordre» se sont vues interdire de poser des vacances de fin septembre à fin octobre. On parle de matériel militaire prếté à la gendarmerie.

Risques sérieux d’attaque dans les semaines qui viennent

Depuis plusieurs jours des rumeurs d’expulsion plus ou moins imminente bruissent sur la ZAD. Nous savons que les hôtels de la région ont été réservés, plusieurs articles de presse avancent que les «forces de l’ordre» se sont vues interdire de poser des vacances de fin septembre à fin octobre. On parle de matériel militaire prếté à la gendarmerie. Mercredi 14 septembre, le préfet de Loire-Atlantique a signé deux arrêtés portant sur la destruction du campagnol amphibie, rendant possible à leur sens le début des travaux. Plusieurs sources confirmant des plans d’intervention possible à partir du 27 septembre, sans que cela signifie qu’ils viendront dès cette date là. Sommet d’hypocrisie, cette date est celle où la ville de Nantes accueille plusieurs milliers de participant.e.s, venu.e.s du monde entier, dans la suite de la COP 21 pour faire croire à ses préoccupations quant au dérèglement climatique.

Appel à la vigilance – on veut des fuites sans prendre la fuite

Il serait sans doute absurde de leur part d’intervenir en plein sommet Climate Chance et avant la grande manifestation du 8 octobre sur la zad, mais nous sommes à l’écoute des diverses infos qui apparaîtraient dans un sens ou dans un autre et sommes prêt.e.s à parer à toute éventualité. Nous appelons en tout cas à une extrême vigilance dans les semaines à venir, et surtout à mettre dès à présent la pression sur le gouvernement pour qu’il renonce à ce projet d’expulsion. Nous vous invitons aussi à vous tenir prêt.e.s à rejoindre la ZAD pour participer à sa défense, dans la diversité de nos pratiques, ou si vous êtes loin, à mener des actions décentralisées contre Vinci, les acteurs du projet et les lieux de pouvoir.

Pour prévenir toute attaque surprise, on sait que l’on peut compter sur la multiplicité des soutiens et sources d’infos un peu partout, jusque dans leurs bureaux et leurs cercles familiaux. Nous vous invitons à nous alerter de fuites sur les entreprises privées qui pourraient être impliquées (défrichage, gardiennage, etc.), d’infos sur les hôtels qui accueilleraient les gendarmes, de circulaires, notes internes et autres bruits de couloir concernant cette opération, ainsi que de mouvements de troupes autour de la ZAD (sans pour autant nous signaler n’importe quel convoi de gendarmes mobiles à des dizaines de kilomètres à la ronde). Nous recouperons et vérifierons toutes ces informations, et nous les publierons sur zad.nadir.org qui, avec le site de l’Acipa, reste la «référence» en la matière (avant de croire et diffuser une information venue des réseaux sociaux ou autres, vérifiez systématiquement qu’elle a été confirmée par ces sites).

 

zad landes

Nous en tout cas on est prêt.e.s !

Toutes les équipes sur place s’organisent en conséquence : cantines, radio, médic, légales, équipes de communication… Les différents lieux de vie se préparent à la résistance et on se coordonne à l’échelle de la ZAD et du mouvement – avec les comités, associations et paysan.ne.s – pour faire obstacle à l’avancée policière.

Ces derniers jours, des rencontres ont eu lieu partout en France entre comités de soutien pour peaufiner les réactions en cas d’attaque ou de débuts des travaux. Des lycéen.ne.s et étudiant.e.s solidaires de la région s’assemblent pour être à même de manifester et bloquer leurs établissements le jour J. Des habitant.e.s proches se préparent à ouvrir leurs maisons et leurs granges, des soignant.e.s, professsionel.e.s ou non, sont prêt.e.s à offrir des soins sur le terrain le moment venu, et des juristes à réagir aux mesures répressives que le gouvernement mettra en place. Des paysan.ne.s de toute la région échafaudent des plans pour mettre en jeu leurs tracteurs, des élagueur.euse.s et grimpeur.euse.s pour monter à la cime des arbres menacés d’être abattus. Des journalistes indépendant.e.s et acteur.trice.s des réseaux sociaux discutent de comment relayer au mieux les infos des opposant.e.s et contrer la propagande du gouvernement. Des soutiens s’organisent à des centaines de kilomètres et même aux quatre coins de l’Europe pour être paré.e.s à nous rejoindre au plus vite.

Il faut bien évaluer que cette fois, et contrairement à 2012, c’est la quasi totalité des lieux de la zone qui est menacée d’expulsion par la force, c’est à dire non seulement les personnes qui s’y sont installées pour y vivre et la défendre ces dernières années, mais aussi les paysan.ne.s et habitant.e.s dit.e.s «historiques». Ce sont donc plus de 70 lieux de vie, des fermes, des ateliers, des centaines d’habitant.e.s humain.e.s, des troupeaux et autres animaux ou plantes sauvages, 2000ha de forêts, champs et bocages qu’ils voudraient rayer définitivement de la carte dans les prochaines semaines. Qui plus est, leur enjeu annoncé n’est pas seulement d’expulser la zone mais de démarrer dans la foulée les travaux de construction de l’aéroport et du barreau routier, ce qui implique dans un premier temps des travaux de «déplacement d’espèces», de défrichage, de fouilles archéologiques, de construction de ronds points et de protection du site… (Particulièrement au niveau du barreau routier – en rose sur la carte https://zad.nadir.org/spip.php?rubrique70 ). Dans ce contexte de menace totale, la résistance sur le terrain s’organise d’autant plus collectivement. Et quand bien même ils parviendraient à expulser une partie de la zad, nous savons que cela ne signerait pas la fin du mouvement mais le début de mois et d’années de résistance continue pour entraver chaque avancée des travaux. Nous ne les lâcherons pas !

Il est encore temps de leur faire comprendre qu’ils vont se planter

Rien n’est encore sûr, ni dans le fait qu’ils reviennent, ni dans le fait que l’évacuation de la ZAD ait une chance de réussir. Il est crucial de leur faire comprendre dans les prochaines semaines que ce serait une très mauvaise idée pour eux de tenter une nouvelle opération César. Nous appelons donc des groupes et personnes, depuis des regards et positions variées, à manifester par avance leur solidarité par des textes et actions. Nous appelons à ne pas laisser en paix les élu.e.s lié.e.s à ce gouvernement et à les interpeller partout où illes se trouvent (déplacements, réunions publiques, conseils municipaux) sur les menaces d’expulsion de la ZAD. Nous invitons à rejoindre les initiatives de manifestations organisées à Nantes face au sommet Climate Chance ( https://stopclimatechance.wordpress.com/a-propos/ ). Nous encourageons des groupes nombreux à faire savoir qu’ils seront sur la ZAD, vigilants et actifs en cas de début d’opération.

Tous.tes sur la zad le 8 octobre pour y planter des bâtons par milliers

Dans ce contexte incertain et en ces temps décisifs, il est d’autant plus important de venir massivement participer à la manifestation du 8 octobre et de marteler le sol du bocage avec des dizaines de milliers de bâtons. Le jour même, des hangars seront construits et le dimanche 9 octobre, il y aura des chantiers dans différents lieux de la ZAD. Des bus sont en train de s’organiser pour le 8 octobre depuis de nombreuses villes. Pour des détails sur le déroulement du week-end : http://zad.nadir.org/spip.php?article3991. Cela peut aussi être un des moments pour amener du matériel d’organisation et de défense sur la zad (voir liste de matériel à la fin)

S’ils reviennent, agir de toutes manières

On aura besoin d’une présence massive sur place au début d’une opération, mais ça risque de nous compliquer la tâche si trop de monde arrive dès maintenant, et tant qu’on est sûr.e.s de rien. Merci donc d’attendre des signaux plus clairs pour affluer en grand nombre sur le terrain.

Si nous considérons que l’imminence d’une opération policière est confirmée, un appel commun à venir sur la ZAD, autour, et à déclencher des actions de résistance ailleurs sera diffusé sur zad.nadir.org et acipa-ndl.fr.

C’est la mise en commun de différents types d’actions, à plusieurs échelles géographiques et en comptant sur l’inventivité de tous et toutes, qui nous permettra de les faire échouer de nouveau. Voici les plans d’actions issues des disccussions avec les comités de soutien :

- Sur la ZAD :

Appel à stopper leurs mouvements, à défendre les lieux de vie et à les harceler. Par «leur» nous entendons aussi bien les troupes policières, que les agences de sécurité, boîtes de travaux qui collaboreront, ou structures qui assureront leur ravitaillement en nourriture et leur couchage (voir à ce propos le site participatif adopte un sous-traitant : https://adopteunsoustraitant.noblogs.org/?cat=26 ). Venez avec vos radios portatives pour écouter Radio Klaxon sur 87.5.

- Dans un périmètre proche :

Appel à ce que des groupes s’organisent pour que la ZAD ne se retrouve pas enclavée et encerclée, et à participer à l’organisation des espaces d’accueil. Appel également à ce que les déplacements et check-points policiers soient perturbés le plus possible et à ce que les soutiens et ravitaillements arrivent sur zone.

- Dans la région :

Dès le premier jour de l’opération, actions coordonnées de blocages des routes et/ou opérations escargot, sur les points d’accès à la zone ou sur les grands axes et points stratégiques de la région, et/ou à des occupations de lieux du pouvoir. Des actions nocturnes de casserolades et autres manifestations sonores devant les hôtels où seront logés les policiers et gendarmes. Convergence le soir même, à partir des différents points de blocage ou d’actions, pour se rendre à 18h devant la Préfecture à Nantes.Manifestation le samedi à Nantes après une semaine d’opération.

- A l’extérieur de la région :

Appel à occupation des lieux de pouvoir ou à des opérations de ralentissement des flux localement, ainsi qu’à venir sur le terrain défendre la ZAD pour ceux et celles qui le peuvent.

Les bloquer sans se bloquer

Des personnes nous ont déjà prévenues qu’elles viendront en renfort dans les prochaines semaines pour la préparation de la mobilisation du 8-9 octobre et de la résistance à d’éventuelles expulsions. Il nous semble important de dire que l’on souhaite que la zone reste accessible et circulante le plus longtemps possible et tant que l’arrivée imminente des troupes n’est pas confirmée. En gros, on se met en capacité de se barricader très vite, mais on ne barricade pas pour autant la zone maintenant. Cela nous semble nécessaire de ne pas s’enfermer et de maintenir autant que possible une perméabilité avec l’extérieur, car c’est elle qui nous permet depuis des années de nous organiser ensemble et de nous renforcer dans cette lutte.

En cas d’attaques, on vous accueille !

Nous préparons des espaces d’accueil à l’intérieur et l’extérieur de la ZAD. Ils serviront au couchage, au dépôt de matériel et de ravitaillement, aux cantines, et à nous rassembler. Gardons à l’esprit que des journées de résistance demandent beaucoup d’énergie et de concentration… et souvent des réveils très matinaux. Cela implique une attention collective à ce que les espaces d’accueil soient calmes le soir. Nous vous demandons également expressément d’éviter de venir avec vos compagnon.nes quadrupèdes dans un tel moment : nous faisons aussi en sorte que les nôtres ne soient pas sur zone, d’abord dans l’idée de les protéger des affrontements possibles, mais aussi parce que nous sommes conscient.es que cela peut rendre les choses plus compliquées vis-à-vis de l’accueil.

Dans quel état d’esprit veut-on défendre la ZAD ?

Depuis 2012, nous avons largement pu faire le bilan de ce qui s’est passé pendant les expulsions et l’occupation policière. On s’attend à ce que l’opération d’expulsion ne soit pas une réplique de celle de 2012, que quoi que l’on prépare collectivement il y aura une grande place pour l’improvisation et l’adapatation. Nous souhaitons tout de même pouvoir anticiper cette fois sur des attitudes, qui ont pu être blessantes pour des personnes et contre-productives. Nous voulons aussi porter quelques idées sur ce qui nous rendra fort.e.s dans ce moment là. Voici certaines réflexions à ce sujet :

– il n’est pas question, sous prétexte d’affrontements, d’accepter parmi nous des comportements sexistes, virilistes, homophobes, racistes, classistes, validistes, que nous combattons au quotidien ;

– il y aura un grand besoin de personnes qui défendent le terrain, mais le rôle de celles et ceux qui assureront la logistique sera tout aussi important : cantines, soin, communication, espace de repos, etc. Et on a envie que ça puisse tourner : qu’il n’y ait pas les spécialistes des barricades d’un côté et celles et ceux qui s’occupent de les nourrir de l’autre ;

– on rappelle que défendre cette zone, c’est aussi défendre les possibilités politiques qu’elle recouvre, et notamment des pratiques telles que l’autogestion, l’organisation collective et tournante des tâches, la culture des assemblées et la recherche de consensus sans taire les conflits ;

– il est clair pour nous qu’en cas d’attaque ce sont eux, et non nous, qui choisiront de déclencher un ensemble de violences et de destructions, sur les êtres vivants, les habitats et espaces naturels de ce bocage. Comme en 2012, on ne se laissera pas faire : la résistance sera physique et déterminée. On veut aussi veiller à rester rejoignables dans la défense de cet espace, à maintenir les possibilités d’un soutien large et ne pas leur donner de raisons trop faciles pour décupler brutalement le niveau de répression à notre encontre. L’un dans l’autre, on souhaiterait qu’il y ait une attention à respecter la diversité des personnes qui viennent défendre la zone, et qu’un large panel de pratiques et de modes d’actions puissent coexister sur le terrain. En 2012 c’est la jonction entre des barricades, des blocages humains ou avec des tracteurs, des sabotages, des projectiles, des cabanes perchées, des blagues, chants et harcèlements divers, le tout concomittament aux actions décentralisées, qui a permis finalement de mettre en déroute leurs troupes. C’est cette force hybride que nous voulons réinvoquer.

– même si tout n’est pas évident d’entrée, on aimerait aussi que les personnes qui viennent défendre la zad prennent en considération les attentions que l’on a pour les manières de résister des différents lieux et personnes vivant ici : le désir par exemple que le camion du laitier puisse continuer à passer dans telle ferme aussi lontemps que possible ou qu’il n’y ait pas de photos et de vidéos prises dans tel autre lieu…

Avant de venir, renseignez-vous au maximum afin de comprendre la situation, et à votre arrivée adressez-vous à l’un des espaces d’accueil, prenez le temps de discuter avec les personnes sur place. Pour accéder à la zone, voir ici : http://zad.nadir.org/spip.php?article7. Prenez aussi le temps de lire les informations mises en ligne par l’équipe légale : https://zad.nadir.org/spip.php?rubrique56.

Déjouer leur propagande

Quand on est au pouvoir, que l’on est face à une contestation puissante et populaire et que l’on s’apprête à une opération de maintien de l’ordre risquée, on est souvent mauvais joueur. On s’attend à que les pro-aéroport déclenchent de nouvelles opérations de propagande avec leurs lots de fantasmes et mensonges sur les affreux.ses zadistes et autres terroristes du bocage. On est pas non plus à l’abri, à la veille d’une attaque et pendant, de barbouzeries et montages qui viseraient à jeter le trouble, fragiliser le soutien dont on bénéficie et à justifer une montée en puissance de la répression à notre égard. On invite tout le monde à ne pas se laisser berner et à déjouer leur propagande.

Pour un futur sans aéroport

Pendant que le gouvernement ne pense qu’à détruire ce qu’il ne peut contrôler, la vie continue sur la zone à défendre. En cette fin d’été, une bibliothèque et un espace d’acceuil ont vu le jour, de nouveaux habitats ou un hangar pour le travail du bois et de la terre s’édifient… Les rumeurs et menaces ne nous ont pas coupé l’envie de faire la fête pour la récolte des patates samedi dernier, et la détermination à préparer la défense ne nous empêche en rien de continuer à construire en dur ou à développer les réseaux d’amitiés qui font la richesse de cette lutte. Uni.e.s dans notre diversité, nous préparons ensemble l’après projet !

L’aéroport ne se fera pas – La ZAD de Notre-Dame-des-Landes continuera à fleurir !

Là, on a besoin de sous !

Pour l’instant pour se préparer, on a besoin entre autre assez vite de sous. Les opérations de soutiens et dons divers sont les bienvenues de nouveaux pour un temps. Il est possible pour cela d’envoyer des chèques à l’association des occupant.es, «Vivre sans aéroport», chez la famille Herbin, Liminbout, 44 130, Notre Dame Des Landes ou de faire un virement : La Banque postale Etablissement : 20041Code Guichet : 01011 n° de compte : 1162852D032 Clé RIB : 36 IBAN : FR83 2004 1010 1111 6285 2D03 236BIC : PSSTFRPPNTE

et de matos

Accueil :

On cherche des barnums et chapiteaux qui pourraient être prêtés et montés rapidement sur des lieux d’accueil hors ZAD, ainsi que de quoi les équiper (tréteaux, plateaux, chaises …). Des tentes carrées «familiales» pour des espaces d’accueil. De grande caravanes pour abriter des structures collectives.