Continúa la huelga de hambre de los enseñantes interinos en Argelia

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COMMUNIQUE N° 7

LA GREVE DE LA FAIM

Pour ce septième jour de grève de la faim, les enseignants contractuels
sont déterminés à continuer leur combat malgré la détérioration de leur
état de santé et la fatigue qui apparait sur leur visage, jusqu’a
satisfaction des revendications.

Nous enregistrons les initiatives des gens qui soutiennent le mouvement en
installant une Commission nationale de soutien, ce qui aide
psychologiquement à poursuivre le mouvement de grève. Cette Commission
suivra de près le mouvement et sensibilisera les organismes de la société
civile et les nouveaux diplômés. La Commission a ouvert une liste de
soutien aux grévistes.

p/le Conseil National des Enseignants Contractuels

Meriem Maarouf

20 juillet 2008

Les enseignants contractuels décident d’entamer une action en justice

Les dossiers rejetés par la Fonction publique

« Avec le rejet de nos dossiers, la Fonction publique reconnaît et confirme
que nous occupons des postes vacants même si nous sommes des signataires
de contrats ».

Cafouillage dans le secteur de l’Education nationale. Les enseignants
contractuels grévistes ont été surpris par la réponse de la direction
générale de la Fonction publique concernant le concours de recrutement des
enseignants qui devra se tenir à la fin du mois en cours. « Cette dernière
a rejeté tous les dossiers des postulants qui ont exercé comme enseignants
contractuels et qui vont percevoir leur salaire le 31 juillet prochain,
c’est-à-dire le rappel du premier semestre. Cette décision nous a été
communiquée hier soir par les services de la Fonction publique » ont
expliqué les enseignants contractuels qui poursuivent leur grève de la
faim illimitée engagée depuis une semaine. « Avec le rejet de nos dossiers,
la Fonction publique reconnaît et confirme que nous occupons des postes
vacants, même si nous sommes signataires de contrats. Il y a une grave
erreur et une contradiction flagrante », a-t-on affirmé au siège du
Snapap.

Cette décision vient conforter les enseignants grévistes dans leur action
et démarche mais elle les met, encore une fois, dans une situation
d’embarras et d’incertitude dans la mesure où ils ne savent plus quel sort
leur sera réservé. Le ministre de l’Education, BoubekeurBenbouziz avait
appelé, mercredi dernier, les enseignants grévistes à passer le concours
de recrutement au même titre que les nouveaux diplômés. « C’est scandaleux
 ! C’est intolérable. Nous sommes en train de confirmer jour après jour
qu’il a un cafouillage et une véritable mauvaise gestion dans le secteur.
Le ministre ne sait pas ce qui se passe au niveau des directions de
l’éducation. Il déclare que nous sommes des suppléants alors que nous
avons signé des contrats et occupons des postes vacants depuis plusieurs
années. Il n’y a aucun mode de payement unifié à l’égard de cette
catégorie d’enseignants. Ils nous poussent à passer le concours
au même titre que les autres, et voilà que la Fonction publique vient
geler la démarche du ministre en refusant d’admettre ces enseignants
contractuels au concours. Il y a flagrant délit de défaillance » ont
indiqué les enseignants grévistes. Les enseignants ne comptent pas
s’arrêter là. La décision concernant la plainte contre le ministre de
l’Education est toujours maintenue. Elle sera au centre d’une réunion qui
se tiendra au siège du Snapap. Le comité national de soutien des
grévistes, composé des membres de l’Intersyndicale, de la Ligue des droits
de l’homme, de certaines instances internationales, tiendront une réunion
aujourd’hui pour examiner les modalités de dépôt de plainte. Il sera
question également de sensibiliser l’opinion publique sur la gravité de la
situation et l’état des grévistes qui se dégrade de jour en jour. « Nous
avons juré que nous n’irons pas à l’hôpital sauf en état
d’inconscience totale. Nous comptons aller jusqu’au bout de notre action
et ne pas revenir sur nos revendications et ce, jusqu’à la mort. Nous
voulons mourir dignes. Mourir pour des principes et des causes auxquels
nous croyons et pour lesquels nous avons toujours milité », ont encore
ajouté les enseignants. Ces derniers dénoncent l’attitude et
l’indifférence exprimées par le département de Benbouzid qui n’a même pas
dépêché la commission médicale du ministère pour s’enquérir de l’état de
santé de ces enseignants. Le Syndicat des enseignants contractuels
continue de recevoir des appels de soutien de la part de plusieurs acteurs
politiques et syndicaux. Plusieurs présidents de groupes parlementaires de
l’APN, dont ceux du RCD, FFS et Ennahda se sont déplacés au siège du
Snapap pour récolter des éléments d’information sur le problème posé par
les enseignants et les motivations qui les ont menés à opter pour
une grève de la faim illimitée. Des questions seront formulées au ministre
de l’Education en vu de trouver une solution à cette situation qui prend
des proportions inquiétantes.

Par Nouria Bourihane

Le comité de soutient aux enseignants contractuels grévistes de la faim

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Fuente: SNAPAP