La CGT en la prensa argelina

EL WATAN
Le SNAPAP signe un protocole avec la CGT

Une délégation de la Confédération générale du travail (CGT Espagne), conduite par Angel Bosqued, secrétaire national, chargé des relations internationales, a rendu visite, hier, au siège d’El Watan. Invitée par le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), elle séjourne en Algérie pour « avoir un aperçu sur la situation syndicale dans notre pays ».

La CGT en la prensa argelina

EL WATAN

Le SNAPAP signe un protocole avec la CGT


Une délégation de la Confédération générale du travail (CGT Espagne), conduite par Angel Bosqued, secrétaire national, chargé des relations internationales, a rendu visite, hier, au siège d’El Watan.
Invitée par le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), elle séjourne en Algérie pour « avoir un aperçu sur la situation syndicale dans notre pays ».

La CGT est considérée comme la troisième organisation syndicale d’Espagne derrière les Commissions ouvrières (CC-OO) et l’Union générale du travail (UGT). Elle compte un nombre d’affiliés estimé à 60 000 adhérents. 90 % des moyens financiers proviennent des cotisations des membres et l’Etat ne verse qu’une somme symbolique. Dans le secteur privé, c’est dans les banques, la métallurgie, les télécommunications et le nettoyage que la CGT est la mieux implantée. Dans le public, c’est dans les chemins de fer, la poste, les collectivités territoriales et dans les télévisions régionales autonomes qu’elle est la plus présente.

Elle intervient dans d’autres domaines grâce à ses groupes d’action sociale et ses commissions (antimilitarisme, femmes, jeunes, écologie). La délégation a rencontré, lors de son séjour, plusieurs syndicats autonomes en Algérie dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’aviation et de l’enseignement supérieur. Un protocole d’accord a été signé entre les deux syndicats relatif à la formation syndicale, l’instauration d’une université d’été et l’appel à la création d’un réseau euromaghrébin pour défendre les libertés syndicales.

La CGT juge « anormal et illogique que ce soit un syndicat unique (UGTA) qui négocie avec le gouvernement des problèmes des travailleurs et des questions des salaires lors de la tripartite ». Hadj Djilani Mohamed, secrétaire national, chargé de l’information au Snapap, nous a annoncé, en outre, « la venue prochaine d’un syndicat français en Algérie ».


Kamel Benelkadi

LA CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DU TRAVAIL D’ESPAGNE CHEZ LE SNAPAP

Samir/Liberté

Un protocole d’accord signé
La Confédération générale du travail (CGT) d’Espagne s’intéresse aux problèmes de la société civile algérienne. En visite depuis trois jours en Algérie à l’invitation du Syndicat national autonome des personnels de l’administration
publique (Snapap), les responsables de la CGT Espagne se disent disposés à apporter leur solidarité aux revendications de la société algérienne : “Tout ce qui se passe à l’intérieur de la société civile algérienne, que ce soit chez les femmes, chez les travailleurs, chez les immigrés ainsi que tout ce qui est en rapport avec les discriminations liées à la vie quotidienne
nous intéresse dans le cadred’une solidarité internationale où nous
voulons faire front face à la mondialisation,aux problèmes de la sous-traitance
et aux privatisations”, a expliqué,hier, à ce propos Angel Bosqued,
secrétaire national chargé des relations internationales à la CGT,
lors d’une conférence de presse animée au siège du bureau national du Snapap à Belfort.

En présence de Rachid
Malaoui, le président du Snapap
ainsi que plusieurs représentants
de la confédération espagnole
dont Augustin Acosta, le secrétaire
national chargé du Maghreb, le
conférencier notera : “Nous voulons
tout simplement travailler avec le peuple
algérien, étant bien entendu que jusquelà,
nous n’avons travaillé qu’avec les
syndicats marocains.”

Brossant un tableau sombre de
la situation des libertés syndicales
en Algérie après avoir rencontré
plusieurs syndicats autonomes (de
la santé, de l’enseignement supérieur,
de l’éducation, du personnel
navigant…), Augustin Acosta relèvera
pêle-mêle qu’“il y a des syndicats
qui n’ont pas d’agréments alors
qu’ils sont représentatifs, le Snapap veut
créer une intersyndicale, mais rencontre
des entraves administratives dans le secteur
économique, alors qu’il y a une
multitude de syndicats autonomes, il est
anormal et illogique que ce soit un syndicat
unique (UGTA) qui négocie avec le
gouvernement des problèmes des travailleurs
et des questions des salaires
lors de la tripartite”. “Il y a des licenciements
abusifs, des non-paiements de
salaires malgré les décisions de justice,
la répression et des harcèlements judiciaires
contre les syndicats autonomes
ainsi que le processus de privatisation
qui se fait dans des conditions non compréhensibles”,
enchaînera de son
côté Angel Bosqued.

Comment s’exprimera la solidarité
de la CGT envers les revendications
de la société
algérienne ? “Nous allons apporter
notre solidarité tout d’abord par la formation
en faisant profiter aux syndicalistes
algériens de l’expérience que nous
avons capitalisée en la matière en
dénonçant les violations des droits syndicaux”,
indiquera Angel Bosqued.
Dans les faits, cette solidarité
se manifestera à travers “des dénonciations
et des sit-in que nous organiserons
y compris en Espagne pour dénoncer
les conditions de travail des Algériens
immigrés chez nous, tout comme nous
défendrons les intérêts des Algériens
immigrés en Espagne”, dira Augustin
Acosta avant d’ajouter : “Nous
dénoncerons également les conditions
des travailleurs algériens dans des sociétés
espagnoles basées en Algérie.”
Aussi des rencontres ainsi que
des manifestations seront-elles
organisées en Espagne “pour médiatiser
l’activité syndicale en Algérie”,
dira M. Malaoui. Dans les faits,
cette solidarité intersyndicale s’est
concrétisée à travers la conclusion
d’un protocole d’accord entre le
Snapap et la CGT. Faisant état de
ce document, Rachid Malaoui indiquera
qu’il porte sur plusieurs
points, à commencer par la formation
syndicale. C’est ainsi que
deux universités d’été pour les
femmes syndicalistes en Algérie et
en Espagne seront organisées en
2007, note-t-il. L’institution d’un
“réseau syndical maghrébin autonome
du pouvoir avec les Européens” est
également à l’ordre du jour du protocole
d’accord, dira M. Malaoui.
Tout comme il s’agira d’instaurer
une communication permanente
entre la CGT et le Snapap. Le président
du Snapap annoncera, en
outre, la venue prochaine d’un
syndicat français en Algérie.
NADIA MELLAL


Fuente: Agustin